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 Danse pour moi ! [Roséliande]

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Machina
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MessageSujet: Danse pour moi ! [Roséliande]   Danse pour moi ! [Roséliande] 1387502757-horlogeMer 24 Juil - 19:29


Quelle envie lui prit ? Quelle mouche l'a piqué ? Un beau jour, Machina disparu des Coal Mines. Comme ça, pouf ! Sans crier gare, ni même prévenir un ou deux des monstres y vivant. Boah, ceux-ci ne s'en étaient pas plaint. Sans ce petit être, les proies se faisaient plus nombreuses, alors bon débarras ! Eh. Ils n'avaient même pas pris la peine de vérifier si cette chose reviendrait ou non. Mal leur en fut, car ils auraient alors découvert que les quelques affaires du demi-démon étaient encore là, dans sa cabane, presque rangées, laissant clairement supposer un retour prochain. Et que sur la table reposait quelques papiers. Des prospectus, tachés de sang. Ils appartenaient probablement à un des humains de la précédente caravane... Généralement, Machina préservait un objet en souvenir de ses jouets. Une feuille, un œil, une arme... Mais jamais un tas complet de paperasse. Mais il faut dire, aussi, que c'était une paperasse bien intéressante...

Deux semaines plus tôt, ladite caravane s'était égarée aux abords des mines. Quelques éclaireurs s'en étaient aller chasser quelques potentielles menaces, tandis que les autres discutaient. Machina, comme par le bruit alléché, s'était approché avant même de songer à les saluer. Caché, il/elle/ça avait écouté avec attention. Peu de mots parvinrent à s'inscrire définitivement dans son esprit déficient. Mais ces mots l'obsédèrent dès le moment où il/elle/ça les entendit.

Moscovia. Cabaret. Mystère.  

Sa curiosité fut piquée au vif. Moscovia ? Une ville éloignée, se trouvant dans une contrée tout aussi éloignée et froide, aux dires de quelques voyageurs. Cabaret ? Késséksa, un truc à grailler ? Hm. Mystère ? Oh ho ho ho. Un doux mot que voila. Quelques petites syllabes agréables, et laissant supposer un jeu. Parce que oui, pour Nöhr, tout ce qui est mystérieux prête forcément au jeu. Allez savoir pourquoi. Bref. Le demi-démon s'attaqua aux humains, en tuant quelques uns au passage, tant son excitation était grande. Et, voyant d'étranges feuilles voler après avoir électrifié à mort un pauvre gamin, il laissa les autres filer. Ces feuilles volaient gracieusement, malgré le sang qui les souillait. Ni une ni deux, il les attrapa toutes, à la manière d'un chat jouant avec des papillons. Puis, tenant son tas froissé dans les mains, il/elle/ça tenta de déchiffrer le texte qui les couvrait. Machina n'étant pas spécialement très friand de la lecture, il/elle/ça mit un bout de temps à tout lire. Mais lorsque cela fut fait, son sourire habituel s'accentua au point d'en devenir euphorique, et Nöhr fonça jusqu'à son cabanon où il s'enferma.

Deux semaines plus tard, Machina découvrait une nouvelle contrée. Le voyage avait été assez rude. 'faut dire que lorsque l'on n'a pas le sous, et qu'on n'a rien organisé, tout voyage devient rude. Bref. Machina arriva finalement à Moscovia, fatigué, sale et affamé. Mais son but était presque atteint. Il/Elle/Ça traina la journée entière dans la cité recouverte des première neiges, chose qui n'était pas rare en Automne, jusqu'à se faire courser par des gardes. Il/Elle/Ça s'en serait bien débarrassé à coup de fusil, ou de foudre, mais... A plus munition, et trop peu d'énergie. Donc, dernière solution : courir. Chose qu'il/elle/ça fit jusqu'à tard dans la soirée.

La lune était déjà bien haute, et le ciel totalement dégagé, lorsque notre petite créature arriva dans une rue étrangement animée. Arrivé devant un étrange bâtiment, Nöhr s'arrêta et écouta. De la musique, assourdie par les murs et la populace, filtrait par la porte entrouverte. Porte devant laquelle quelques mâles et femelles humains semblaient prendre l'air tout en bavardant. Aucun ne regardait notre petit démon. Enfin, presque. Y'avait le vigile, mais bon. Machina resta planté là longtemps, et compris rapidement que les humains l'ignoraient sciemment. Pas très chic de leur part. Mais Machina s'en foutait. Machina écoutait la musique, et ça c'était bien. Jusqu'à ce que le vigile se plante devant lui/elle/ça.

« Écoute, gamin, on ne veut pas de gueux aux abords du cabaret. On ne veut pas prendre le risque d'entacher la réputation de notre établissement. Alors soit tu vires, soit je t'y aide. Et crois-moi, mieux vaut que tu partes de toi-même. »

Machina ne répondit que par un gloussement enjoué. Le cabaret ! C'était le cabaret du papier ! Le vigile poussa un soupir, puis prit notre bout de chou-pas-si-chou par le bras, et l'éloigna vivement de la porte. Le cœur de Machina faillit se briser de déception. Faillit. Car, coup de bol pour lui/elle/ça, un étrange bonhomme sortit du cabaret et interrompit la scène.

« Allons, allons ! Dimitri, vous voyez bien que ce n'est qu'un gosse ! Violenter un enfant est la dernière chose que nous voulons ! Lâchez-le, voulez-vous ? »

Ledit Dimitri s'exécuta, et retourna à son poste tandis que le monsieur s'adressait à Nöhr.

« Mon petit, il est fort tard ! Que fais-tu ici ? entama-t-il. Ledit petit ne répondit pas. Son estomac le fit à sa place, tandis qu'il chancelait légèrement de fatigue. Puis, l'homme aperçu le papier que Machina avait en main. Et il sourit. Pour ce soir, je vais te faire une fleur, petit ! Tu sera nourris, logé, et surtout... Tu pourras voir une danseuse comme on en voit rarement ! »

Machina suivit l'homme, sans regarder où il allait ni même écouter ce qu'on lui disait. Il/Elle/Ça ne pensait plus qu'à une chose : manger, et voir cette danseuse. Peut-être que c'était elle, le mystère ? Peut-être accepterait-elle de jouer avec le petit Machina ? Qui sait. Il fut installé à une table, près d'une scène, dans une salle plongée dans la pénombre. Il y avait du monde à l'intérieur. Mais, puisqu'il faisait sombre, Machina passait presque inaperçu, si on met à part la lueur bleue s'échappant de ses lunettes. Un copieux repas lui fut servi, et tandis qu'il/elle/ça entamait sa troisième assiette consécutive, le noir se fit entier. Quelques secondes passèrent, et un faisceau de lumière éclaira un point sur la scène.

Machina en lâcha sa fourchette. Bouche-bée devant tant de grâce, et la fatigue aidant, il/elle/ça ne parvenait plus à prononcer le moindre mot, ni même à émettre le moindre son. Un sourire de pure délectation éclairait son visage.

Elle était apparue. Et Elle était époustouflante.
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MessageSujet: Re: Danse pour moi ! [Roséliande]   Danse pour moi ! [Roséliande] 1387502757-horlogeMer 24 Juil - 22:56

Danse pour moi!

Roséliande & Machina




Elle était devenue une attraction. Une véritable attraction qui attirait beaucoup de monde. Mais pourtant, elle adorait le fait d’être prit pour une sorte d’objet. Au moins, grâce à cela, le cabaret dans lequel elle dansait chaque soir gagnait un peu plus d’argent. Au début, ça avait été que du bouche-à-oreille, les habituer parlaient à d’autres gens et les autres gens venaient voir ce qu’il y avait de si mystérieux et génial dans se cabaret. Et puis, petit à petit, les gérants du cabaret avaient voulut faire de la pub. Ils avaient pas mal baratinés sur le morceau de papier, et surtout, avaient accentués la partie mystère en l’intégrant bien dedans.

Malgré son nouveau statut de gagne pain plus que de personne, Roséliande adorait ça. Chaque soir, elle observait, depuis un coin des coulisses, les gens arriver et manger près de la scène. Elle savait. Elle savait qu’ils l’attendaient tous, elle, et cela la réjouissait un peu. La jeune morte pensa avec satisfaction qu’ils étaient tous occupés de fantasmer sur son corps. Ce corps qui était malgré tout totalement défiguré, cassé, ravagé. Et elle adorait ça.

Roséliande sourit, alors que se jour là encore, elle observait le monde qui arrivait. Elle écoutait distraitement Dimitri, à l’entrée, qui rejetait un à un les types qui trainaient devant le cabaret pour ne pas donner une mauvaise réputation à l’établissement. La jeune femme sourit simplement, alors qu’elle se laissa aller sur la chaise somptueusement grande.
Ce qu’elle adorait, c’était les faire attendre. Qu’ils trépignent tous, encore quelques minutes, pour son bon plaisir à elle seule. Elle décidait de quand elle montait sur scène. Et c’était plaisant, à un point…

La jeune morte releva la tête, lorsqu’un halo de lumière bleu traversa la seule encore à moitié plongée dans le noir. Curieuse, elle suivit ces deux rayons de l’œil, curieuse et intriguée, avant de voir que ce n’était qu’un simple petit personnage qui avait de drôles de lunettes. Elle haussa les épaules avant de se lever. Roséliande prévint le machiniste qu’elle était prête à entrer sur scène. Le vieil homme hocha la tête, mettant la pièce dans le noir.

Habituée, la jeune femme enleva sa lourde veste. En effet, ils étaient quand même à Moscovia, et c’était une partie de Royaume très froide. Et dans ce petit cabaret, les courant d’air étaient fréquent, or elle ne pouvait pas se permettre de tomber malade.
Elle avança sur la scène, toujours plongée dans un noir total, pour se placer au milieu. Et au moment même où ses pieds s’arrêtèrent, les lumières au dessus d’elle s’allumèrent, créant une raie de lumière pile à l’endroit où elle était.

Roséliande était là, belle, magnifique et mystérieuse, comme toujours.

Encore une fois, la moitié de son visage était cachée par un bandage blanc, lui-même dissimulé par une mèche de cheveux noirs comme la nuit. Ses cheveux justement, étaient, à part la lourde mèche devant son visage, rassemblés en une tresse serrée, ramenée à l’avant. Sa robe était très courte, de couleur noire et rouge. Elle était fortement décolletée. Cintrée, la robe en velours tombait sur ses hanches en larges plis. Des longs gants remontaient sur ses avant-bras, eux aussi dans un velours carmin.

Roséliande était impérieuse, elle avait cet aura aristocratique qui allait si bien avec son teint de neige.

Elle bougea lentement, dansant de manière douce. La jeune femme voyait bien tous les regards posés sur elle. Elle entendait aussi bien les sifflements, les gloussements des hommes présents dans la salle, qui n’attendaient qu’elle depuis le début. Et Roséliande adorait ça, cette engouement, cette impression délicieuse que son cœur battait encore dans ses tempes, lui empêchant d’entendre la musique.

La jeune femme se délecta de l’ambiance qu’elle avait crée, sans pour autant bouger de sa petite estrade… Pour l’instant.

Roséliande resta là pendant quelques minutes, à bouger simplement, dans son rond de lumière tamisée. Elle était gracieuse et sensuelle. Elle était belle.

Au bout d’un moment, elle s’avança. Doucement, ses petits pieds nus et blancs frôlant le sol plus qu’ils ne le touchaient. La lumière blanche avança avec elle, comme si c’était magique. Roséliande s’avança, tranquillement, jusqu’à descendre de scène. Elle s’approcha doucement mais surement de chaque homme qui portait sur elle un regard gourmand. Elle les faisait languir, doucement, s’approchant d’eux pour se presser juste une demi-seconde, s’éloignant déjà à la seconde suivante.

Son œil cobalt fut de nouveau accrocher par les deux halos de lumières bleus électriques. Elle se tourna vers l’étrange personnage et s’approcha, lui souriant. Elle savait que son numéro allait bientôt finir, et pourtant, elle lui chuchota, juste assez fort pour que sa voix surpasse la musique lourde :
«- Bonsoir… Jolis yeux.»
(c) Madouce sur Epicode


Dernière édition par Roséliande le Dim 25 Aoû - 11:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Danse pour moi ! [Roséliande]   Danse pour moi ! [Roséliande] 1387502757-horlogeJeu 22 Aoû - 16:49

Bougeant avec une lenteur calculée, la Dame enchantait littéralement les lieux de sa présence. Les hommes semblaient vivement appâtés par ses mouvements gracieux, tandis que la musique aux tons graves et suaves accentuait davantage l'étrange atmosphère de la salle. Et Machina, la bouche grande ouverte, observait la danseuse. Des gypsies aux tenues affriolantes et aux déhanchements envoutant, il/elle/ça en avait vu ! Mais jamais, non, jamais Machina n'avait vu d'être entouré d'une telle grâce et nimbé d'une telle aura de mystère. La robe de la Dame virevoltait avec la légèreté et la grâce presque insolente d’un papillon au grès des notes de l’orchestre. Malgré les quelques injonctions parfois grivoises provenant du public, malgré la chaleur humaine accumulée en ces lieux, la Dame semblait seule. Seule, maîtresse des lieux, Reine de la scène et geôlière du bon sens des humains. Seule, mystérieuse, distante et pourtant remplissant l’espace de son art dénudé de paroles. Composé uniquement de notes et de gestes, cet art avait pourtant autan d’emprise sur chacun qu’un enchantement d’une sorcerer. Le public était entre ses mains, elle pouvait faire ce qu’elle voulait d’eux. Et elle le savait. Machina l’avait bien vu, aussi captivé qu’il/elle/ça l’était.
 
La Dame Papillon s’adonnait à un jeu dont les règles échappaient à la frêle créature. Un jeu, cependant, auquel les habitués participaient avec gourmandise. Légère, flottant presque au-dessus du sol, telle une Fée au charme ensorcelant quiconque posant les yeux sur elle, elle s’approchait de chaque table à laquelle se trouvait un homme désirant sa grâce comme son corps. Provocante, aguicheuse, malicieuse, elle s’amusait avec leurs nerfs. Avant même que l’un d’eux puisse ne serait-ce que la toucher, elle s’envolait, papillonnant vers une autre table tout en poursuivant son incroyable ballet. Cette étrange scène se prolongea quelques temps, temps que Machina ne vit pas passer. Et sans même qu’il/elle/ça ne s’en rende compte, Dame la Fée se trouvait à sa table. Elle lui souriait, Elle, la Fée Masquée. Elle lui souriait, et d’un murmure tout juste audible, elle lui glissa quelques mots qui firent revenir sur terre notre petit monstre.
 
«- Bonsoir… Jolis yeux.»
 
Encore bouche-bée quelques secondes, Machina se mit alors à glousser, semblant à s’y méprendre à un enfant quelque peu espiègle. Au moins acceptait-il/elle/ça le compliment, non sans rosir légèrement. Tout ce que Nöhr parvint à faire, sur le moment, fût de rendre un sourire quelque peu timide à la Dame. Comment auriez-vous réagit, vous, à sa place ? Ce n’était pas tous les jours qu’une Ballerine aux airs féériques adressait la parole à Machina, sans préambule, sans que celui/celle-ci ne l’attaque au préalable, sans arrière-pensée, et surtout sans crainte. Seulement un compliment, et un sourire gracieux. Et cet œil d’un bleu troublant. Froid. Délavé ? Cela intrigua notre petite curiosité ambulante. L’autre œil de la Fée était-il lui aussi de cette couleur ? Et puis, que cachait ce masque ? Non pas qu’il entachait la beauté de la danseuse, mais… Il l’intriguait. D’autres auraient très certainement préféré garder le mystère entier, car, pour eux, le résoudre lui ferait perdre tout attrait. Or, pour Machina, assouvir sa curiosité était une de ses priorités. Qu’importe ce qu’il adviendrait après. Savoir, découvrir, comprendre, voilà ce qui l’intéressait. Puis, un mystère ne peut être pleinement apprécié que lorsque, enfin, une explication en lève le voile. Mais, alors qu’il/elle/ça se perdait peu à peu dans l’iris azur de la Dame, d’autres détails le/la frappèrent.
 
Le parfum de la Dame, ainsi que le maquillage employé, faisaient partie entière de son odeur. Cependant, tout être humain possède un relent naturel. Un relent salé, un peu gras, de sueur la plupart du temps. Une flagrance qui, parfois, peut être écœurante. Pourtant, rien à faire, ce petit détail olfactif semblait absent. Peut-être était-ce dû à la pléthore d’humains dans la salle ? Peut-être l’odeur naturelle de la Dame était voilée ? Non. Machina en était sûr/e, quoi que ne sachant pourquoi. Il lui semblait avoir déjà rencontré ce genre de phénomène, une fois ou deux. Était-ce seulement à cause de cette odeur particulière ? Ou bien parce que, physiquement, même si elle ressemblait à un être humain quelconque, quelque chose la faisait sortir du lot ? Une humaine étrange. Mystérieuse, et très étrange. Ces pensées ne durèrent qu’une fraction de seconde, et pourtant l’effet fut flagrant sur le visage enfantin du sujet 67. Du sourire innocent, timide, il ne restait plus rien. Une légère surprise traversa ses trais, puis ses fines lèvres s’étirèrent en un nouveau sourire. Un sourire malicieux, avec un je-ne-sais-quoi d’un peu malsain doublé d’une provocation silencieuse, mais lourde de sens. « Ton secret sera bientôt mien », semblait-il dire. Chose bien culottée, surtout venant d’un gamin. Chose qui ne peut, d’ordinaire, être pris au sérieux. Pourtant, Machina n’était pas ordinaire. Mais ça, eh, tout le monde ne le savait pas.
 
La Dame s’éloignait déjà, achevant son numéro avec autant de grâce qu’elle ne l’avait débuté. Avait-elle été quelque peu troublée ? Si c’était le cas, Machina n’en avait rien vu. Il faut dire que l’homme qui l’avait introduit dans le cabaret s’était mis en tête de montrer à la créature sa chambre. Ainsi, il lui fallut quitter la salle rapidement, alors qu’un tonnerre d’applaudissement inondait la salle.  Ayant atteint la petite pièce lui servant d’abris pour la nuit, Machina y découvrit une étrange cuve d’eau fumante. Une « baignoire », aux dires du Monsieur, à utiliser pour se laver. Sur le lit reposait un pyjama, constitué d’une longue chemise, trop longue pour la crevette qu’était Machina, et que de toutes manières il/elle/ça n'allait pas utiliser. L’homme laissa le petit être seul, en prenant bien soin de fermer la porte à son passage. Machina regarda la porte quelques instants, puis la cuve à nouveau, et enfin, il/elle/ça se regarda rapidement.
 
« Un décrassage s’impose, eh ! » furent ses mots.
 
Ayant quitté ses vêtements crasseux, Machina humidifia ses mains, et entrepris de nettoyer tant bien que mal le peu de peau qu’il/elle/ça pouvait atteindre sans risque de mouiller ses parties métalliques. Tant qu’à faire, autant ne pas rouiller trop vite. L’huile n’était pas rare, de par chez lui/elle/ça, mais rien ne l’assurait que c’était le cas à Moscovia. Le nettoyage dura longtemps. Non pas que les zones lavables étaient si nombreuses, mais il lui fallait économiser ses forces. Quoiqu’il/elle/ça ait bien mangé, et que dormir dans un lit confortable était possible, il lui manquait encore une source d’énergie indispensable à ses déplacements. Il lui fallait recharger au moins les dispositifs EN-01 de ses jambes, dont l’autonomie approchait dangereusement du point critique. Alors, l’économie de mouvement était de mise, du moins jusqu’à ce que Nöhr parvienne à retourner dans la salle principale du cabaret. Là, il/elle/ça pourrait éventuellement trouver quelques installations auxquelles il/elle/ça pourrait voler un peu d’énergie. Des installations, comme, par exemple, les machines employées pour l’éclairage de la  scène.
 
Deux heures passèrent. Le brouhaha jusqu’alors ininterrompu s’était tarit, puis éteint, alors que les clients quittaient les lieux. Machina était alité, aussi propre qu’il lui était permis, mais déjà plus reposé qu’avant. Une rapide sieste lui avait permis de se requinquer quelque peu, alors que ses « batteries » s’affaiblissaient lentement mais sûrement. Le sujet attendit quelques minutes encore, puis sortit de la petite chambre. Le contraste était frappant. Autant les couloirs étaient follement animé alors que l’établissement était ouvert, autant le silence et l’inactivité le rendait quasiment désert après sa fermeture. Machina, sur la pointe des pieds, s’aventura dans lesdits couloirs. Les traversant, il/elle/ça vit, par l’entrebâillement de sa porte, le Monsieur, extrêmement concentré, en train de compter des pièces et des billets, tout en notant diverses choses dans un cahier. Bien vite, Machina s’en désintéressa. Tentant de rester discret, il/elle/ça ne put retenir pourtant le plancher de grincer. Machina se figea, mais rien ni personne ne le surpris. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres, et ses pensées divaguèrent un bref instant. Qui sait, peut-être allait-il/elle/ça passer la chambre de la Dame Papillon, et son secret pourrait ainsi se révéler à ses diodes servant d’yeux ? Mais non. Cela n’était pas le plus urgent.
 
Quelques dix minutes après, Machina atteint la salle qu’il/elle/ça convoitait, et s’approcha des machines. Leur conception était assez différente de celles de Einbroch ou encore Einbech, et les quelques câbles d’alimentation de valaient pas ceux de ses propres machineries. Mais il lui fallait s’en contenter. Et ni une, ni deux, Machina sectionna laborieusement quelques-uns des câbles, les rassembla et les brancha à la prise se trouvant sur sa nuque. Alors, le monstre actionna la machine. Au lieu d’illuminer la salle, comme de coutume, ladite machine lui permit de se requinquer quelque peu. Cinq minutes s’écoulèrent. L’obscurité aurait pu régner, si d’aventure les diodes bleues disséminées sur le corps de la créature n’étaient pas si voyantes. Les yeux avaient regagné leur lueur électrique, tandis que les quatre composants sphériques et apparents des dispositifs EN-01, jusqu’alors presque éteint, se teintèrent d’un bleu aussi visible que celui des yeux du petit être. Les surprenants halos bleus dessinaient faiblement la silhouette affalée de Machina  dans la pénombre. La tête baissée, celui/celle-ci/ça attendait d’avoir emmagasiné assez d’électricité pour pouvoir s’amuser. Mais un craquement soudain lui fit lever la tête.
 
La petite créature resta à sa place, en silence. A titre d’avertissement, puisque étant dans une position de faiblesse, il/elle/ça produit quelques éclairs sur ses mains. D’ordinaire, Machina aurait tiré une salve de balles. Mais son fusil d’assaut se trouvait dans un des quelques fossés de la ville, et les balles… Machina n’en avait plus. Lui restaient seulement les quelques pouvoirs que lui avait conféré la chair du démon nommé Ziodyne. Notre petit ami se mit alors à sourire. Même dans ces circonstances, il était possible de jouer. Il suffisait simplement d’attendre que le nouveau joueur se présente.  Que ce soit un humain, un monstre, ou un simple rat fuyant quelque félin affamé. Tout est bon pour s’amuser !
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